On continue avec l’alpi, je commence à y prendre gout 😉
Direction une nouvelle fois les Ecrins, avec Flo et Bruno cette fois. On commence par un sympathique bivouac dans un champ accompagné d’une bonne croziflette aux légumes. D’un coup, la semaine de boulot est déjà bien loin, la magie de la montagne! Nuit sous les étoiles filantes juste « perturbée » par quelques sangliers.. Un peu flippant quand même quand ça grogne autour alors qu’on est saucissonnés dans nos sacs de couchage!
Comme on a du temps avant de monter au refuge du Pigeonnier, on teste un petit site d’escalade au dessus d’un château en ruine. Les cotations sont très folkloriques mais bon le cadre est bien cool! Puis direction le fond du Valgaudemar pour la montée au refuge.
Et là d’un coup je me rappelle pourquoi je suis pas fan de l’alpi: les sacs sont vraiment trop lourd!!!! On se traine jusqu’au refuge ou une bonne bière nous attend en terrasse. Quelques « péripéties » agrémentent la fin du repas, l’ambiance est bien plombée, on plonge sous les couettes avec un profond malaise…
Au réveil, l’excitation de la course aidant, on part gonflés à bloc, tellement à bloc qu’on se plante de chemin dans le noir! La classique de sortie de refuge 😀
Le topo
Après quelques éreances, on atteint le pied de l’éperon convoité. Grâce aux mauvais conseils de 2 gars du PGHM, on tente une variante bien pourrie et scabreuse… Encore une perte de temps et pas une super entrée en matière pour la confiance. La suite se déroule pas mal mais qu’est ce que c’est long ce truc!!! 800m de déniv a parcourir dans du rochers branlants, usant pour le moral. Bruno mène la cordée d’une main de maitre et malgré une chute lors d’un fourvoyage, il ne se laisse pas démonter! Chapeau!
On arrive bien tard au sommet des Rouies. La tension retombe mais on a encore tout a redescendre, 2000 mètres jusqu’à la voiture. Ça va être une longue journée, vive l’alpi! 😉
Bien sur on se plante en ne descendant pas la bonne branche du glacier… Pas grave, on est large sur l’horaire! On prend quand même le temps de se poser au refuge avant de continuer jusqu’à la voiture. Départ de nuit, arrivée au coucher de soleil, en voilà une journée bien remplie!
Pause pizzas sur la route puis c’est le retour à Gre Gre.
Chouette we mais wahou, l’alpi c’est vraiment trop dur physiquement!
